Septembre 2025 (JML) :
Depuis 2024, le CSSM n’est pas resté inactif : un groupe de travail s’est investi dans la recherche d’une solution alternative anticipant la décision de justice pour démontrer que, sur la parcelle, un programme de logements sensiblement équivalent n’est pas incompatible avec la création d’un espace public aménagé en mail planté, permettant d’accéder librement depuis la rue Marcel Allégot à la rue Basse de la Terrasse et au chemin des Lacets.
Le CSSM a organisé 3 réunions publiques qui ont réuni environ 120 personnes à chaque fois :
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Le 3 avril 2024, pour présenter en présence du maire la solution alternative, reprise dans un article du Parisien le 22 mai 2024.
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Le 18 juin 2024, au cours de laquelle la mairie a présenté une esquisse, base d’une nouvelle réflexion sur le développement du quartier. Cette proposition est liée à deux conditions : l’achat par la mairie de la parcelle occupée par l’entreprise Wacquant et l’abandon par le CNRS de tout projet de construction en limite nord-ouest de la parcelle sur une bande de terrain en prolongement de la parcelle Wacquant jusqu’à la terrasse du Pavillon de Bellevue. Cet espace ainsi libéré et ouvert au public répondrait aux préoccupations des Meudonnais.
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Le 27 novembre 2024, devant l’avancement des travaux, il s’agissait d’inciter la mairie à mieux prendre position et à engager la recherche d’une solution raisonnable.
En avril 2024, notre recours contentieux contre la poursuite des travaux ayant été rejeté, nous avons poursuivi, en mai 2024, l’action contentieuse par un pourvoi en appel auprès du Conseil d’État. Il a également été rejeté.
En 2025, le chantier les promoteurs avance rapidement et les murs montent. Un des plus beaux sites d’Île-de-France, visible d’une grande partie de la région, est ainsi saccagé. En plus de la perte de la vue, le projet dégrade l’esprit du lieu tant prisé par les Meudonnais
Le CSSM a cependant obtenu une sensible amélioration du projet par une modification de l’aménagement du mur aveugle donnant sur la rue Marcel Allégot. Sa demande d’une liaison publique entre la rue Marcel Allégot, la rue Basse de la Terrasse et le chemin des Lacets semble avoir été entendue, et ce cheminement devrait comporter une place ouverte au public avec vue sur Paris.
A ce stade, nous souhaitons que les emprises publiques acquises par la ville auprès des promoteurs, de l’État ou du CNRS soient maximales. Nous insistons pour que les négociations en cours avec le CNRS soient conclues de façon irréversible, indépendamment des éventuelles évolutions de cet établissement. Nous attendons une réponse de la mairie.
Notre action se poursuit très activement pour préserver les abords immédiats du grand hôtel de Bellevue (occupé par le CNRS) et plus généralement le caractère spécifique du quartier.
Octobre 2023 (JML) :
Demande de protectionOctobre 2023 (JML) :
Demande de protection du Grand Hôtel de Bellevue au titre des Monuments Historiques :
Cette demande a été adressée le 12 mai 2023 par le CSSM et l’association Sites et Monuments à la direction générale des Affaires Culturelles d’Île-de-France.
Ce bâtiment correspond à l’agrandissement d’un premier bâtiment dénommé « pavillon de Bellevue », ouvert en 1897 mais dont la construction a été sans doute commencée par Gustave Rives en 1893, puis achevé, après son rachat par la Compagnie internationale des Grands Hôtels en 1897, par Henri Martinet, célèbre architecte paysagiste, créateur d’hôtels, de parcs et aménagements de stations balnéaires au début du vingtième siècle dont plusieurs réalisations ont été classées monuments historiques.
Typique des grands hôtels de cette époque, le bâtiment est situé sur un site remarquable des coteaux de la Seine à Meudon Bellevue et est visible d’une grande part de l’Ouest de la région parisienne dont il constitue un élément notable.
Difficultés posées par le programme immobilier prévu sur la partie du terrain vendu par le CNRS :
Le permis de construire initial de 2015 avait prévu la division en 2 lots du campus du CNRS : la partie Sud Est comprenant le Pavillon de Bellevue reste attribuée au CNRS ; il y était prévu différents aménagements et notamment des constructions de bureaux ; la partie Nord-Ouest attribuée aux promoteurs avait prévu un lotissement important de 217 logements. .
Cependant au début 2023, le CNRS a renoncé au projet de construction sur son lot pour un tout autre projet : il envisage actuellement de réaliser sur son site de Meudon un pôle de médiation scientifique comprenant un amphithéâtre de 500 places.
Or le permis de 2015 était global et la caducité de la part du permis concernant le CNRS semble également impliquer la caducité du permis de lotissement attribué aux promoteurs qui n’est pas conforme au PLU. .
C’est pourquoi le CSSM a mis en demeure le Maire de faire interrompre les travaux en cours ; pour le moment en effet seuls des travaux de démolition ont été entrepris ce qui ne préjuge pas des constructions futures.
En outre le CSSM a engagé une action contentieuse contre un arrêté récent de modification du permis : un permis ne peut être modifié alors même qu’il n’est plus valide.
Nous espérons que ces deux actions permettront d’instaurer une concertation approfondie avec les différentes parties pour redéfinir un projet moins dense et plus respectueux du site.
Les démolitions liées au programme immobilier dont nous parlons ci-dessus ont mis à jour une série de cinq alvéoles colorées, dont nous ne connaissions pas l’existence. Plusieurs personnes, retraitées du CNRS, nous ont indiqué ne connaître ni l’existence ni, a fortiori, la destination de ces alvéoles.
Les cinq alvéoles colorées (extrait d’une photo prise par Bernard André)
Mai 2018 : Alors que nous ne sommes pas informés de l’évolution éventuelle des projets du CNRS à Bellevue , nous avons écrit une lettre (lire ici) à son nouveau Président pour lui rappeler les engagements déjà pris vis à vis du CSSM et plus généralement les contraintes à respecter pour ce site unique de Bellevue et de la vallée de la Seine”.
Automne 2015 : le permis de construire a été délivré le 19 août (détails ici), mais le CSSM a déposé un recours gracieux contre ce permis afin d’obtenir des modifications qui nous paraissent essentielles ! Il a été rejeté par le maire de Meudon et le préfet des Hauts-de-Seine par courrier du 10/12/2015. Sans vouloir remettre en cause l’ensemble du projet, nous examinions les moyens de faire aboutir les modifications souhaitées et exprimées dans le recours gracieux, mais nous avons reçu du CNRS et des promoteurs un courrier du 4 février 2016, qui va dans le sens de la satisfaction de nos demandes, en particulier celle d’un cheminement piétonnier permettant aux piétons de traverser le domaine construit pour atteindre plus aisément le chemin des Lacets et le tramway T2 (voir ici le plan du cheminement proposé par les promoteurs et le CNRS). Nous sommes donc prêts à poursuivre dans un climat serein le dialogue avec les instances concernées. A suivre !
Octobre 2014 : Les projets de transformation du site du CNRS de Bellevue (rue Marcel Allégot) avancent.
Rappelons que des logements (~200) seront construits sur une large partie du site et que, en échange de la cession du terrain correspondant, des bâtiments nouveaux seront construits sur la partie restante, gardée par cet organisme.
Nous suivons attentivement ce dossier et nous avons transmis au préfet des Hauts-de-Seine (l’État étant propriétaire des terrains) une lettre attirant son attention sur la protection du site (qui est inscrit au titre des paysages), la hauteur des constructions, la densification du quartier, la desserte et le stationnement. Copie en a été adressée à MM. H. Marseille, maire de Meudon, Ch. Bénilan, ABF, au délégué régional du Cnrs et aux architectes concepteurs des projets.
Après une première réunion d’informations organisée par le CNRS à Bellevue, il nous semble très souhaitable que la concertation se poursuive avec les habitants de ce quartier, très concernés par le projet bien sûr.
Les avant-projets peuvent être consultés sur les sites
http://engelmann-architectes.com/fr/projet/15 et http://www.mo-foucrasarchitecte.com/#!meudon-92/c24i
Plan-masse du site (logements à gauche, bâtiments CNRS à droite)
